La grâce présidentielle est de l’unique compétence du Président de la République, qui peut décider dans certains cas de libérer un prisonnier avant la fin prévue de sa peine.
Contrairement à l’amnistie, la grâce présidentielle ne fait pas disparaître la condamnation. La grâce que le Président de la République peut accorder est aujourd’hui individuelle et non pas collective et consiste soit à anéantir la peine, soit à la diminuer.
Dans le cadre de l’affaire Jacqueline Sauvage, cette dernière a bénéficié d’une grâce partielle de la part de Francois Hollande et sa peine principale a donc été réduite de 2 ans et 4 mois et sa peine de sûreté a été graciée.
Il est donc désormais possible pour Jacqueline Sauvage de faire une demande de libération conditionnelle.