L’anonymat permet aussi de garantir la sécurité des lanceurs d’alerte ou des auteurs de témoignages sensibles explique Delphine Meillet, avocate spécialiste du droit numérique.

« Donner des moyens à la police, aux magistrats, aux personnels chargés de lever cet anonymat »

« Ce qu’il faut ce n’est certainement pas interdire l’anonymat puisque c’est le garant de notre liberté d’expression. Ca nous permet de dire ce qu’on ne pourrait pas dire. C’est même un symbole de notre démocratie. Le meilleur moyen de lutter contre les contenus anonyme diffamants ou autres, c’est de donner des moyens à la police, aux magistrats, aux personnels chargés de lever cet anonymat. A la limite si on savait que l’on peut lever facilement l’anonymat, peut-être que certains se garderaient de rédiger certains propos haineux. »